Entete blog oblig : dessin moontrant un Robin des Bonds facétieux récupérant les obligations de financiers ternes et monotones

Vous l’avez peut-être connu pendant la crise des subprimes en 2008, il est de retour !

Profitant de fin des taux zéro, le Blog Oblig sort de son hibernation afin de profiter de la hausse des taux et de la baisse des cours 🙂

Et j’espère qu’on va trouver des bonnes oppportunités, comme en 2008 !

Mais de quoi parle-t-on au juste ? Qu’est-ce qu’une obligation ?

Dans le domaine financier, une obligation est un titre financier, un peu comme une action.

Mais contrairement à une action, qui est un titre de propriété (part du capital), une obligation est un titre de créance : c’est une reconnaissance de dette. Les emprunteurs (émetteurs des obligations) peuvent être aussi bien publics (Etats, collectivités, régions, Union Européenne…) que privés (banques, entreprises industrielles et commerciales…).

Elles proposent des intérêts, généralement à taux fixe et annuels, et ont une date de remboursement à laquelle le capital est restitué (ou l’émetteur risque le défaut).

Les obligations s’achètent en bourse, comme des actions. On les achète le plus souvent sur le marché secondaire : on achète des obligations déjà émises, et on peut les revendre sans attendre la maturité.

Cependant, la taille du marché obligataire est de loin supérieure à celles des actions, car la taille du marché des obligations d’Etat (les bons du trésor) est gigantesque. Le marché est néanmoins plus confidentiel : il est plus difficile d’en acheter. Elles sont moins médiatisés, et les banques en lignes les proposent moins facilement.

Les obligations sont surtout achetées par des institutionnels (banques, caisses de retraite, mutuelles…) pour répondre à des besoins spécifiques en terme de rendement/risque et de comportement en cas de crise. Si vous avez une assurance-vie avec un fonds en euros, vous détenez indirectement des obligations !

Grâce à la hausse des taux, les obligations redeviennent intéressantes.

En parallèle, certains courtiers en ligne comme Trade Republic commencent à démocratiser les obligations en faisant sauter les minimums d’achat, ce qui permet aux particuliers d’y accéder bien plus facilement.

Il est donc temps de s’y intéresser !

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Quellle est la différence entre actions et obligations ?

Les actions représentent une part de capital

Le capital d’une entreprise est divisé en actions. Par exemple, le capital de LVMH est divisé en près de 500 000 000 actions.
Achter une action vous permet donc de posséder une (petite !) partie de l’entreprise. Cela vous donne droit à différents droits : le droit de vote en asseblée générale, et le droit de percevoir un dividende notamment.

Les obligations sont un titre de dette

Une entreprise peut aussi avoir des dettes. Ce n’est pas forcément mauvais : la dette est moyen de se financer qui éviter la dilution des actionnaires. Recourir à la dette est donc une bonne décision financière (évidemment, tout est affaire de mesure !).

La dette peut être bancaire ou obligataire. Les entreprises combinent souvent les deux.

La dette bancaire, c’est simplement un prêt auprès d’une ou plusieurs banques. Pour des raisons de diversification des risques, les grandes entreprises ne peuvent pas emprunter la totalité de leurs besoins auprès de la même banque. Et parfois, elles ont plutôt intérêt à émettre des obligations qu’à aller voir leur banquier.

C’est souvent le cas lorsque leur marque est réputée, lorsqu’elles sont cotées en bourse, et qu’elles sont considérées comme fiables.

Cela arrange aussi les banquiers, car la tendance est à alléger les bilans (réduire les prêts) pour se concentrer sur ce qui marge rapidement : les commissions… Et qui aide les entreprises à émettre des obligations sur le marché ? Les banques !

La dette obligataire est représentée par des titres financiers, qui peuvent s’échanger en bourse : les obligations. Acheter une obligation, c’est donc acheter un titre de dette qui donne droit à des intérêts et à un remboursement au terme convenu.

Le porteur d’obligation est donc un créancier : il a prêté de l’argent à l’entreprise. C’est un tiers extérieur à l’entreprise, un peu comme le bailleur à qui ont doit payer un loyer. Mais les obligations sont des titres au porteur : il est possible de les revendre. C’est celui qui possède le titre qui touche les intérêts, pas forcément celui qui a prêté l’argent à l’origine.

Le créancier obligataire a un intérêt à ce que l’entreprise propsère, mais il souhaite surtout qu’elle soit solvable pour pouvoir le rembourser. Le fait qu’elle fasse beaucoup de bénéfices l’intéresse assez peu, puisque sa rémunération n’évoluera pas en conséquence.

Les obligations sont généralement considérées comme moins risquées que les actions, car elles ont une échéance connue, des intérêts connus, et que les paiements passent avant ceux des actionnaires.

Une bonne gestion de portefeuille passe par la diversification : il faut des actions et des obligations.

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